Terre de feu et de glace,
Pour moi, l’Islande est mystique, mystérieuse, inquiétante, brumeuse, sauvage,
impressionnante, grandiose, puissante, bouillonnante, ressourçante, dépaysante,
magique, improbable, désemparante, étonnante…
Tant d'adjectifs qui peuvent parfaitement la qualifier, et pourtant, un seul suffit : contradictoire.
L’Islande est à la fois glaciale et brûlante, déchaînée et impassible,
mouvementée et placide, calme et bruyante, fascinante et effrayante,
douce et violente, reposante et tellement fatigante.
Et surtout, l’Islande est incroyablement vivante et à la fois pourtant terriblement morte…
L’Islande est un pays qu’on aime intensément
mais qu’on peut aussi profondément détester.
Retour en images sur cette incroyable expérience que j'ai eu la chance de vivre.
Découvrez ma vidéo.
L’Islande, c’est des geyzers qui bouillonnent sous nos pieds
et qu’on regarde avec stupéfaction et émerveillement
s'élever à plusieurs dizaines de mètres au dessus de nos têtes.
L’Islande, c’est les emblématiques troupeaux de chevaux sauvages
qui galopent dans les immenses champs de l’île.
D’une grande curiosité, d’une grande douceur,
ils ne manquent jamais une occasion de voir qui vous êtes ou ce que vous faites.
L’Islande, c’est des cascades si grandes
qu’elles inspirent le vertige,
des cascades si puissantes
qu’elles nous en font vibrer le corps.
L’Islande c’est des plages de sable noir volcanique
contrastées par la blancheur de l’écume agitée.
L'Islande,
c’est de grandes falaises mystérieuses et inquiétantes
camouflées par la brume.
L'Islande, c’est des vagues violentes et dangereuses
que rien ne peut arrêter,
pas même ces immenses rochers pointus et déchiquetés
qui bordent les plages.
L'Islande, c’est des falaises de basalte
géométriques, esthétiques, presque artistiques,
méticuleusement décortiquées par les eaux agitées.
L'Islande, c’est d’immenses étendues de glace
qui nous marquent à la fois par leurs magnifiques camaïeux de bleus
et par leur silence réconfortant et à la fois étrangement pesant.
L’Islande, c’est de petites habitations posées au milieu de nulle part,
d’une grande simplicité et faites de matériaux des plus élémentaires.
Comment s’empêcher de se demander comment elles résistent aux éléments déchaînés de l’Islande ?
Aucun raffinement non plus pour les petites églises de campagne,
simples, humbles, et austères.
Mais l’intérieur est souvent très accueillant,
du bois, de la couleur, des tissus chauds, et quelques fleurs séchées.
Merci l’Islande pour tes incroyables paysages et tes sublimes jeux de lumière.
Merci pour tous ces moments de liberté intense.
Merci de m’avoir confortée dans l’idée que l’homme n’est qu’un petit rien du tout face à cette nature grandiose.
