Ces portraits sont ceux de proches et de moins proches qui, pour une soirée,
cinq mois ou sept ans teintent ma vie de couleurs et de formes.
Ces portraits sont ce que je vois lorsque je regarde quelqu'un. J'aurais pu y associer
une année ou un moment puisqu'ils changent, un peu. C'est une question de perceptions, d'humeurs et de circonstances ; l'énergie de l'un qui rencontre la mienne et qui crée un assemblage beaucoup plus complexe que juste un « oui, je l'apprécie ». Des fois, ni des mots ni un visage ne suffisent pour décrire une personne.
C'est un jugement poli. Un petit projet narcissique, où j'avais envie de mettre sur papier une partie de mon imaginaire.
Reconnaitre des ressemblances et des patterns. Être refroidie en présence d'étrangers fluos, préférer les pastels ; Être ennuyée par la statique, plutôt attirée par le mouvement.
Les premières rencontres donnent de jolis portraits.
Les hommes gris sont les plus charmants.