Partie de nulle part,
Tu te perds dans tes humeurs,
Oscille comme un médaillon,
Rejoins ton enfant.
Aux creux de mon ventre,
Naissent l’innocence et la sincérité,
Mais pas sans toi.
Heureux l’Homme libre,
Evadé des entraves de son esprit.
La vie perdure et laisse tomber des gouttes de vérité.
Soleil noir, soleil rouge,
Ouvre des portes,
Ecarquille nos yeux,
T’adresses-tu à nous pauvres insensés ?
Nous qui avons perdu le goût de te regarder,
Contemple ton bonheur et garde-le enfouit tel un secret,
Un trésor que tu devras cacher derrière tes épaules.
Ton âme est brisée,
Et ces milliers d’étoiles agrandissent le ciel et l’espace.
Ouvre ta bouche,
Et sois avide de tout.
Ne sourcille pas,
Il faut avancer.
Quitter sa peau de soie,

Et se servir des armes pour couper quelques têtes.
Le silence comme une ligne droite,
Et sans façon marcher parmi tant d’autres.
Les hommes et les femmes ne se connaissent plus.
L’oubli a pris leur vie,

Et leurs yeux les trahissent.
Si tu existes,
Sourire en coin et bouche cousue de fil blanc,
Toi qui dis être pure,
Coule rivière de sang,
Emplis notre tête,
Fais venir le souffle comme une source.
Ta beauté est nue et offerte,
Toi, enfant.
Raison
Published:

Owner

Raison

(j'étais très jeune lorsque j'ai écrit ces textes, je les ai retrouvés par hasard et il me reste un souvenir étrange de les avoir notés sans réf Read More

Published:

Creative Fields