LE DÉPLACEMENT FORCÉ L’ENJEU DU GRAPHISME EN GÉOPOLITIQUE
FORCED DISPLACEMENT : A CONCERN FOR GRAPHIC DESIGN IN GEOPOLITICS
COLOMBIA est un livre qui propose un historique du déplacement forcé de population en Colombie, à travers une investigation et un reportage photographique réalisés ces deux dernières années. Il s’agit de la première étape d’un projet qui n’en est qu’à ses prémisses : expliquer et raconter l’histoire du déplacement forcé en Colombie d’une manière simple et concise, imagée, illustrée, dessinée, à laportée d’un large public et d’abord du peuple colombien qui doit se réapproprier son histoire pour renouer avec l’espoir
This book offers a historical study on forced displacement of the population in Colombia through an investigation and a photo-reportage, undertaken those last couple of years.
This is the first step of a project that is just beginning: telling the story of forced displacement in Colombia in a simple and short manner, illustrated, drawn, easy to reach for the public, and for the Colombian people who has to reclaim its History back, and renew with hope.
La Colombie est certes classée au deuxième rang des 17 pays mégadivers dans le monde, pourtant c’est aussi le seul pays qui connaît un conflit armé interne depuis plus de 60 ans sans aucun répit. Sa richesse aura fait son malheur et aura créé paradoxalement la misère et la pauvreté que connaissent des millions de Colombiens aujourd’hui. La Colombie a aussi un tout autre classement bien moins glorieux, celui de la deuxième place au classement des pays les plus touchés par le déplacement forcé de population. 5,7 millions de déplacés à l’intérieur des terres colombiennes, est le chiffre obtenu depuis 1989 jusqu’à aujourd’hui, d’après le iDMC (Internal Displacement Monotoring Centre).
Mais qui est au courant de cela ? Les médias parlent du processus de paix avec les FARC à la Havanne, ça va donc mieux pour la Colombie, se dit-on.
Malgré un mouvement d’engagement de la part de la population ces deux dernières années, la désinformation reste encore bien trop présente, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur du pays, alors que le cas de la Colombie devrait appeler bien plus l’attention sur la scène internationale.
Mais ce n’est pas la distribution de comptes rendus et de rapports de 400 pages aux gens qui ne s’y intéressent pas qui réglera le problème. Le graphisme ne serait-il pas une des solutions pour attirer plus l’attention des gens sur le cas colombien ? La communication visuelle ne serait-elle pas un remède à la désinformation ?
Colombia is ranked second of the 17 megadivers countries in the world, but is also the only country which lives through an on-going 60 years internal armed conflict. Its wealth turned into its misfortune, and ended up creating a poverty millions of Colombians suffer from today.
Colombia is also second on another ranking: countries with the most forced displacements of population. From 1989 till nowadays, 5.7 million people were moved on Colombian lands according to the IDMC (Internal Displacement Monotoring Centre).
But who is aware of this? The media talk about the peace process with the FARC in Havana, and some people might think things are getting better for Colombia.
Despite actions from the population those last couple of years, disinformation is still very much actual, inside and outside the country. Colombia’s case should call for more attention from the international world.
Handing out 400 pages reports to people who do not care will not solve the matter. Could graphic design bring people’s attention on the Colombian case? Could visual communication be an answer to disinformation?
