Delphis et les Gervais-Chagnon
Cette pièce est à propos de la mort. On y voit un vieil homme, Delphis Gervais qui parle à sa femme décédée, et qui se demande s’il est prêt à la rejoindre. Après avoir pensé à sa famille, ses enfants et petits-enfants encore en vie et qui s’apprêtent à vivre de grands moments, il réalise qu’il n’est pas prêt à mourir.

La projection est associée à ce passage de mon monologue: 
« Ils sont assez grands, mais, t’sais, perdre un deuxième parent… Quand j’repense à Dom, quand t’es partie… En tout cas, c’était presque plus dûr pour elle que pour moi.  Faque que j’m’en aille aussi… Ah pis mes p’tits! J’aurais pas haï ça, t’sais, être arrière grand-papa. Rosie pis Joe, ils ont une belle affaire, je’l sens que ça vient. Hé qu’ils vont faire des beaux bébés! Ah pis Thomas, qui gradue cet été! Écoute, cet enfant là en a vu des vertes pis des pas mûres, il va être beau à voir dans sa ptite toge! »

J’ai choisi d’utiliser la projection comme un élément de scénographie. Elle représente un des murs de la maison du personnage principal, orné de photographies encadrées des membres de sa famille. J’ai choisi de le dessiner de façon réaliste et de faire l’animation de façon subtile, afin de ne pas distraire complètement du monologue, mais plutôt de le compléter. Ainsi, il n’y a pas de palette de couleurs distincte, mais plutôt une multitude de couleurs qui ne s’agencent pas particulièrement bien les unes avec les autres, puisqu’elles ont été choisies par mon personnage pour leur valeur sentimentale et non esthétique. Les couleurs du papier peint sont beige et brun, et le motif est vieillot. Tout cela a été choisi pour mieux représenter la maison d'une personne âgée, avec des choix de décor qui datent.  




Les Gervais-Rousseau
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