À sa construction, la cité pétrolière de Neft Dashlari comptait 300km de pont et 2000 puits de forage qui extraient du pétrole jour et nuit. Avant la transformation de son système industriel, le site épuisé et dégradé polluait les eaux de la mer Caspienne décimant ainsi la faune et la flore existante. La confrontation entre un univers productif et maritime sera l’occasion de transformer le système industriel en améliorant la qualité de vie et de travail des ouvriers. L’ambition d’Oil Rocks est de requalifier une cité pétrolière polluante en une cité verte apportant économie et solution durable. La culture d’algues permettra une indépendance énergétique et l’élevage d’esturgeons deviendra lui, le nouvel or noir.
After construction, the oil platform Neft Dashlari was composed of 300 km of bridge and two thousand well drilling who extracted oil by day and by night. Before the rehabilitation of his industrial sytem, the site was failling into disrepair and contaminated the Caspian sea. As a consequence, the fauna and the flora were mainly annihilate. The confrontation of the industrial and the maritime ream will increase the quality of life and work. The ambition of Oil Rocks is to re-brand a harmful oil platform into a green offshore city. Thanks to the algaculture, Neft Dashlari will be self-sufficient in energy and the production of caviar is going to be the new black gold.
Le projet est situé à l'Est de l'Europe, au milieu de la mer Caspienne.
Située au cœur de la mer Caspienne, Neft Dashlari se trouve à 50 kilomètres des côtes de l'Azerbaidjan. Ce réseau d'îles artificielles reliées par plus de 200 kilomètres de passerelles s'étale sur une dizaine de kilomètres et constitue la première et la plus grande cité pétrolière du monde.
Il s'agit d'un imposant réseau constitué de plusieurs îles artificielles qui extraient du pétrole nuit et jour. Le site s'étend sur 5km de long et 1km de large.
Construite en 1949 par l'Union Soviétique, cette cité abrite encore plus de mille ouvriers travaillant nuit et jour pour l'extraction du précieux or noir.
En 1945, suite au conflit avec l'Allemagne nazi, l'union soviétique n'a presque plus de pétrole. Le pays doit trouver de nouveaux gisements. Au milieu de la mer Caspienne, dans un secteur peu profond, des rochers noirs à la surface de l'eau intrigue les géologues. En dessous il découvre un immense gisement pétrolier.
L'URSS s'engage alors dans un projet fou : construire une cité pétrolière en mer, la toute première au monde. 60 ans plus tard, les rochers noirs ont disparu mais le site porte encore leur nom : « Neft Dashlari », signifiant les pierres de pétrole.
2000 puits de forage, 300 km de pont au beau milieu de la mer. La cité du pétrole n'est pas seulement la plus ancienne ville pétrolière du monde, c'est aussi la plus grande jamais construite en mer. Un site tout à la démesure de l'union soviétique et qui lui a survécu. Un monde tentaculaire, isolé de tout, à 6h de bateau de la rive. Aujourd'hui encore cette cité accueille plus de mille ouvriers dont la majorité passent la plus grande partie de leur vie ici.
La mer Caspienne détient des ressources très riches. Le fond de la mer Caspienne contient plus de 25% des réserves en pétrole du monde. On y pêche en moyenne 600 000 tonnes de poissons par an mais surtout, 90% du caviar du monde en provenait. En effet, l'écosystème de la mer caspienne est le lieu idéal de vie des esturgeons, poissons réputés pour ses œufs.
Les facteurs qui menacent l'écosystème de la mer Caspienne ont pour origine les activités humaines. La mer Caspienne étant un lac, les pollutions s'y accumulent et rendent cette question plus grave et plus urgente à traiter. Le site épuisé, sinistré et dégradé de Neft Dashlari participe à la destruction de l'écosystème de la mer Caspienne. Alors que faire ? Démanteler le site à coup de millions de dollars ? Le convertir en complexe hôtelier ? Ou encore, l'abandonner au risque d'une catastrophe écologique ? Une seule chose est sûre, dans 20 ans les puits de pétrole seront vides.
L'avenir de la cité du pétrole s'est déjà assombrit. Oil Rocks est en totale contradiction avec l'image du pays moderne que cherche à donner l'Azerbaïdjan sur la scène internationale.
Ainsi pour résoudre ces problèmes et rétablir un écosystème au sein du plus grand lac du monde, nous avons développé un programme économique et écologique qui donnera une nouvelle dynamique au site.
L'univers productif et maritime axera l'économie de la cité vers l'élevage d'esturgeons, espèce disparues en raison de pêches intensives et la culture d'algues pour la production d'énergie. Le projet Oil Rocks est aussi la création d'une nouvelle manière d'habiter et de travailler s'appuyant sur l'identité, les valeurs et les ressources du site. Ainsi, ce pari doit répondre à des enjeux sociaux, techniques et sensibles.
La confrontation entre un univers productif et maritime sera l'occasion de transformer le système industriel en améliorant la qualité de vie et de travail des ouvriers. L'ambition d'Oil Rocks est de requalifier une cité pétrolière polluante en une cité verte apportant économie et solution durable. La culture d'algues permettra une indépendance énergétique et l'élevage d'esturgeons deviendra lui, le nouvel or noir.
Création de l'univers maritime avec l'utilisation du vocabulaire des mats, des voiles, le son...
Système d'épanouissement, d'expansion. Le projet s'appuie sur les valeur du site. On réoriente son activité, sa production économique, on restaure la qualité des eaux. La réflexion du projet a été de confronter l'univers maritime et l'univers productif, tout en s'inscrivant dans la production de la cité.
Ces réseaux l'îles reliées viennent créer une ville et non des villages : dépendant les uns des autres.
Les esturgeons deviennent le trésor perdu. Ils vont permettre de relancer l'économie du site.
Problème de l'esturgeon : victime de sa popularité. La surpêche ayant entraîné une diminution importante donc la pêche est devenue interdite et seul les esturgeons élevés en bassin sont acceptés. Il faudra attendre une dizaine d'années pour que la femelle produisent des œufs puis la tuer pour récupérer le caviar.
Nous avons développé un système pour l'extraction du précieux or noir pour concilier récolte et maintien des populations. Requalification d'un système industriel. Améliorer les conditions de travail des pêcheurs : les abriter des aléas naturels, faciliter le déplacement entre les bassins, conserverie et le laboratoire.
Ligne de production mise en place :
élevage des esturgeons → prélèvement des œufs → nettoyage → salage → mise en boîte.
La corolle d'algues associée au ponton permet une protection du site. La cité du vent se trouve ainsi protégé des aléas naturels de la mer tels que la houle.
L'aquaculture c'est la culture des micro-algues qui se trouvent en abondance dans les milieux aquatiques. Ils se nourrissent des pollutions contenues dans la mer Caspienne et utilisent la lumière comme source d'énergie. Elles peuvent permettre de produire du biocarburant, de l'électricité et de l'énergie.
Deux types de production : les micro-algues sont cultivées dans des photo-bio réacteur qui les concentre au maximum ou alors dans les étendues de champs.
Pour conclure, ce projet traduit la volonté de se confronter au passé pétrolier du site pour le convertir en un site économique durable par la transformation d'un système industriel.
Après l'or noir, l'or noir.
