APRÈS TOI
(Je t'en prie)

J'aurais préféré éterniser la partie
Mais tel n'est pas le cas non tel n'est pas le cas

J'aurais préféré te voir partir sans bruit
mais tel n'est pas le cas non tel n'est pas le cas
Il aurait mieux valu ne pas blesser nos vies
Et taire nos egos en habits d'apparat
J'aurais préféré ne jamais t'avoir dit
Mon dégoût de nous quand je n'aime que toi
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J'aurais préféré forcer plus encore nos routes accomplies
Et porter au quotidien la flamme de nos ébats
Je préférerais rejoindre sur un parquet blanchi
La danse émue de nos ombres plutôt que le souvenir de tes bras
J'aurais préféré ne pas défier ce palais sur pilotis
Sous ton regard ébloui de passionaria
J'aurais préféré ne jamais connaître ta nuit
Et ses fantômes rugueux, et ses chiens qui aboient

          REFRAIN
Après toi je m'en fous
Après toi je m'en veux
Après toi il y aura qui
Après toi je t'en prie

J'aurais préféré ne pas refaire ce lit
mais tel n'est pas le cas non tel n'est pas le cas
Je préférerais ne pas garder tes baby j'ai trop joui
Car ça ne sera plus pour moi ça ne sera plus pour moi
J'aurais préféré ne pas laisser notre amour à ta merci
Dans les méandres sibyllins de tes illusions gamines
J'aurais préféré ne pas laisser nos promesses à la merci
Des douleurs intimes de nos jours sans fin

          REFRAIN

Après toi je m'en fous
Après toi je m'en veux
Après toi il y aura qui
Après toi je t'en prie
Je m'en fous
je m'enfuis
Je m'en veux
je m'ennuie
Je m'enferme
Et je mens
Je mens
Je mens
Je mens
Je mens
...
Auteur : Jean-Christophe Sirven COAD 879095

LA FOLLE ALLURE
(Moutons blues)

Tu le vois le mur
Tu le vois le vide
Tu nous vois splendides
Dans notre folle allure
Mais oooh mentons-nous encore

Il y a le monde, épuisé
il y a leur monde aussi
Qui s'écroule aussi
dans une litanie suintant le fiel
Une voix comme une lame tu dis :
Il en faut du courage
Accrochons nos contradictions
Aux lambeaux de nos âges
Éternels Minitels agités de néons

       REFRAIN

Se vident les mers, les pôles et l'horizon
S'abreuve de vent l'orgie à sens inique
Et pour s'endormir, que comptent les moutons ?
Ils comptent les tarés sur écrans léthargiques.

Dehors c'est la bise dehors c'est la brise dehors c'est la crise alors alors
Epuisons encore
Dedans c'est le cadre dedans c'est le padre dedans c'est le parc, on dit,
un jour autruche un autre colibri
Tu le vois le mur
Tu le vois le vide
Tu nous vois avides
Dans notre vaine armure
Mais oooh profitons encore

        REFRAIN

Se vident les mers, les pôles et l'horizon
S'abreuve de vent l'orgie à sens inique
Et pour s'endormir, que comptent les moutons ?
Ils comptent les tarés sur écrans léthargiques.

Dehors c'est la bruine dehors c'est les bruits dehors c'est les cris alors
Dedans c'est le ciel dedans c'est le miel dedans c'est le duel avec dehors alors
Retirons de nos chairs nos derniers éclats de voix

          REFRAIN
Pendant que se vident,
Pendant que s'abreuve,
La bourse se pose deux questions
Pendant que se vide
Pendant que s'abreuve
La Bourse
Y a t-il un pilote dans l'action ?
Y a t-il un pilote dans l'action ?
Y a t-il un pilote dans l'action ?
Y a t-il un pilote dans l'action ?
Et êtes-vous sûrs que dorment les moutons ?

Auteur : Jean-Christophe Sirven COAD 879095
SERMENT POUR UN PARADIS
(en temps acides)

Était-ce une ville, était-ce un pays
Ce coin de Paradis
L'a t-on traversé de jour ou de nuit
Lorsque l'on s'est enfui
De nos vies.
Je t'arracherai toutes tes douleurs
Contre tes mots délicieux
Mais si tu les dédies à d'autres cœurs
Je t'arracherai les yeux.
Ces temps acides changent le goût de la vie
Mais même si nous nous perdons
Dans un(e)rage un dépit ou un mortel ennui
Nous nous appartenons.
Il n'y a plus de ville même plus de pays
Le passeur nous l'a dit
Et ton radeau de misère a-t-il échoué
Devant ces mêmes barbelés ?
De ces jours ces semaines sans nouvelles de toi
Restent nos serments fous
Mais pourquoi ces milices qui sortent des bois
Me mettent en joue...
Auteur : Jean-Christophe Sirven COAD 879095


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