[Projet fictif - Point noir]
Contexte
#blackdot est un mouvement lancé en 2015 en Grande-Bretagne qui a été repris par certains pays européens, dont la France mais qui n’a pas assez bien pris. A fin de relancer ce mouvement, une campagne de communication sera lancée afin de faire connaître le mouvement ainsi que son fonctionnement.
Démarche
Dans une situation de violence domestique, le plus souvent (pour ne pas dire tout le temps), les victimes sont sous l’emprise de leur bourreau. Elles s’effacent, s’isolent et la solitude devient vite leur meilleure amie.
Thèmes travaillés : solutide, isolement, oppression.
Dans chaque visuel se trouve un couple : un oppresseur bien visible et la victime de cette oppression totalement effacée, mais qui reste quand même apparente. Cela représente l’environnement dans lequel elle évolue, elle est là sans être là.
L’impression d’oppression et de solitude est d’avantage mise en avant par la position du couple : le bourreau qui maintient la victime dans son emprise ; mais également par tout le vide qu’il y a autour, comme dire « il n’y a que nous, personne pour voir ou entendre ce qu’il se passe ».
« Tout va bien », un clin d’œil à la chanson de Orelsan dans laquelle ils dénoncent par l’ironie.
Évidemment, rien ne va.
Dans certains visuels, cette phrase est placée autour du couple faisant office de prison. Une prison crée par l’oppresseur mais que la victime perpétue en se convainquant que ça s’arrangera. Dans d’autres visuels, la phrase est placée en forme de couronne sur la tête du bourreau, ce qui accentue cette impression d’oppression et de domination, de pouvoir.
Le(s) point(s) noir(s) vien(nen)t alors redessiner la contre-forme de la victime tout en se mettant par dessus la figure de l’oppresseur par endroit, comme si le point noir soutenait la victime et la sépare de son tyran.
