PortFolio Samuel RS

Diptyque, acrylique sur panneaux de bois

L'homme-oiseau (Diptyque acrylique sur bois)

Cette œuvre met en scène un être humanoïde ailé au plumage écarlate et au bec azur. À gauche sur un fond vert pâle, se trouve le buste de l’être aviaire. Sa tête ornée d’un chapeau à plumes magenta et d’un visage bleu clair est tourné vers la droite, le regard indigo visant son œuvre conjointe. À droite sur l’autre tableau, sur un fond rose se trouve l’aile ainsi que le bec de l’homme oiseau dans lequel il tient un masque médical. J’avais comme intention avec cette œuvre de créer un lien entre le début de la pandémie de Covid 19 en 2020 et celle de la peste noire au XIVe siècle. Pour faire cela, j’ai utilisé une figure emblématique de cette dernière, celle du docteur de la peste. Ces hommes aux habits sinistres étaient parmi les premiers médecins de l’Histoire. Leur mission était de se rendre dans les nids d’éclosion de la peste pour essayer de soigner les personnes infectées par cette maladie à l’époque inconnue en n’ayant comme seule protection contre le virus leurs étranges masques. Cela vous semble-t-il familier? Cette situation est similaire à celle dont les infirmières ont fait face au début de la pandémie. C’est aussi la raison pour laquelle j’ai choisi cette palette de couleurs. Les teintes de rouge étant souvent associées à l’imagerie de la Covid. Le vert pâle quant à lui fait référence au cheval de la Mort, l’un des cavaliers de l’Apocalypse du nouveau testament. Finalement, le bleu ciel se retrouvant sur deux éléments seulement, le masque visage du volatile et le véritable masque qu’il tient du bout de son bec.

Animaux cardinaux (Acrylique sur toile)

Cette œuvre met en scène des représentations abstraites de quatre animaux, des créatures divines de la mythologie chinoise ; la tortue noire du Nord, le dragon azur de l’Est, l’oiseau vermillon du Sud et le tigre blanc de l’Ouest. Pour chacune des créatures, j’ai utilisé sept triangles et cinq ronds placés de manières distinctes ce qui les rendent uniques, mais qui les mettent tous sur un pied d’égalité, puisqu’elles sont toutes formées des mêmes éléments. En plus des points cardinaux, les quatre animaux représentent également les quatre saisons que j’ai illustré à l’aide de leurs arrière-plans. Celui de la tortue est blanc et bleu pour rappeler la neige et la froideur de l’hiver. Celui du dragon quant à lui est rose et rouge, comme les fleurs qui poussent au printemps. Pour celui de l’oiseau, le bleu et le vert font référence à l’herbe et le ciel d’une journée d’été. Finalement, le noir et l’orange se trouvant derrière le tigre sont semblables aux feuilles mortes caractéristiques de l’automne.

Pouletosaurus (Sculpture en bois)

Cette sculpture est composée de larges tranches de bois empilées les unes sur les autres pour lui donner un aspect 3d. Sa taille et sa forme sont similaires à celle d’un poulet dépourvu de plumes. Elle se démarque par la présence d’un long museau, d’une queue triangulaire et d’une paire de mains griffues. Ce que j’ai cherché à représenter avec ce projet est le côté absurde du chickenosaurus project. Le chickenosaurus project, se traduit littéralement par projet pouletosaurus. C’est une collaboration entre des paléontologues et des généticiens cherchant à « ressusiter » les dinosaures avec l’aide de l’un des descendants de ces terribles lézards : un poulet. En effet, les oiseaux sont les derniers représentants vivants de la lignée des théropodes, la famille de dinosaures incluant les fameux velociraptors et tyranosaurus rex. En gros, ces personnes ont l’intention de faire des expériences sur un embryon de volaille pour réveiller ses gênes dormant afin de remplacer ses plumes par des écailles, son bec par des crocs et ses ailes par des bras. Tout cela pour donner naissance à quelque chose se rapprochant plus ou moins de l’idée que les gens ont d’un dinosaure. Le problème avec ce projet, c’est que même si un jour il porte fruit, le résultat ne sera pas un dinosaure, mais tout simplement un poulet très malade dont la vie sera courte et douloureuse dû à ses extrêmes difformités. L’apparence jouet de construction de ma sculpture est dû à toutes les pièces bien distinctes les unes des autres qui rappellent l’aspect faux voire même « Frankeinstein » de cette créature chimérique. L’apparence générale de la sculpture représente également l’aspect décevant du chickenosaurus project puisque quand les gens imaginent un dinosaure, la plupart l’imaginent comme un grand reptile terrifiant et non pas un poulet malformé.