Objectif :
Le projet devra présenter une forte dimension scénographique inspirée de l’univers d’Arthur Rimbaud tout en intégrant des contraintes muséographiques, à savoir la présentation de collections d’oeuvres et de documents et la mise en espace d'un projet paysager.
Le projet devra présenter une forte dimension scénographique inspirée de l’univers d’Arthur Rimbaud tout en intégrant des contraintes muséographiques, à savoir la présentation de collections d’oeuvres et de documents et la mise en espace d'un projet paysager.
Réponse :
En étudiant le personnage de Rimbaud, non pas seulement sa vie d’écrivain mais sa vie personnelle j’ai pu tiré des informations qui m’ont paru esssentiel : ses voyages, son incriture, ses courriers envoyés, son parcours chaotique et son amant Verlaine. J’ai voulu retranscrire toutes ces caractéristiques de sa vie par des aménagements variées et spécifiques à chaque trait de sa vie :
- le bureau rempli de courrier rappelle la fragilité de l’auteur et des envois fréquents depuis ses voyages.
- les voyages sont symbolisés par des cantines de voyage ainsi que la grande mappemonde imprimée où se dessine un chemin sinueux symbolisant son parcours difficile et tortueyx
- un rappel à Verlaine, une grande photo de ce dernier et des lettres que Rimbaud lui a adressé seront présente dans l’escalier. On voit la photo et les textes lorsque l’on monte les escaliers et lorqu’on prend l’ascenseur pour descendre car Rimbaud avait toujours une pensée pour Verlaine.
Puisqu’il s’agissait de présenter la trace et la présence, ces deux univers cohabitent en une grande trame de photo qui s’étend sur 2 étages et qui permet de comparer les différents tableaux selon les époques.
Le jardin est dans la continuité des intentions et des aménagementsde l’intérieur de la maison : malle de voyage, cantines servant d'assises, accrochage de photos et de lettres, des images de part et d’autres du batiment projetées la nuit pour présenter une photo de l’artiste, le titre du musée et d’autres écrits afin de faire vivre le lieu même la nuit , le parcours chaotique et sineux en volume et enfin, dans la même intention que la carte du grenier, une grande bossoule rappelant les directions des différents pays que l’autre a pu visiter tout au long de sa vie.
