Interférences
édition, A4, 120 pages, papiers 90g et 120g
en collaboration avec Paul Rivet
Symbole d’une séparation entre intérieur et extérieur, mais aussi d’ouverture, sur une rue, un jardin, une cour,
un espace, la fenêtre représente la frontière. Prête à être ouverte, refermée, ou brisée par la force, elle est ici source
d’une réflexion autour du territoire, de l’imaginaire, et du collectif.
Au 18 rue ligner, cette fenêtre offre un plan d’ensemble sur de nouveaux sons, nouvelles formes, pensées, actions
et inactions qui se succèdent. L’attention portée aux petites choses n’est plus la même, la solitude et l’ennui laissent
place à l’imaginaire. C’est dans la lassitude, la répétition et le bruit du vent, que nous donnons naissance à ce paysage
aux multiples temps.
Le texte inspire un trait de fusain, c’est ensuite le tour de l’image, sur laquelle les mots tombent. Vacillant entre
réel et fictif, les relations autour du texte et du dessin s’abandonnent à donner vie à un nouveau paysage, dans lequel
fragments d’images, ajoutés les uns aux autres, forment un récit témoignant de cette période inédite. Cette création
n’est plus seulement un travail en duo ; il devient un espace fictif, territoire inconnu, où 50 horizons éloignés se mêlent
pour écrire une rencontre au delà de nos frontières.
À tous ces horizons inspirants, nous partagerons notre travail en ligne, et espérons donner lieu à de nouvelles histoires.
